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GUILLIAUME GUSTAVE BERGGREN (1835-1920), 47 albumen prints, Constantinople et Athènes.

Lähtöhinta
10 000 - 12 000 SEK
883 - 1 060 EUR
911 - 1 090 USD
Vasarahinta
15 000 SEK
Tietoa ostamisesta
GUILLIAUME GUSTAVE BERGGREN (1835-1920), 47 albumen prints, Constantinople et Athènes.

Views of Constantinople, villas on the Bosphorous and views from Athens, contemporary binding. 36 x 28 cm.

Wear, some stains and notes in pencil.

Muut tiedot

Guillaume Berggren (1835-1920)
Années d’activité: 1870-1905
Né à Stockholm, d’origine suédoise, Guillaume Berggren apprend la photographie à Berlin et visite des villes comme Hambourg, Dresde, Lubliana et Bucarest. En 1866, il abandone le voyage qui devait le mener à Marseille à Istanbul et demeurera dans cette ville jusqu’à sa mort. En 1870, il ouvre un studio sur l’avenue de Pera et excerce se spécialise dans la photographie de paysages. Ses photographies des environs de Büyükdere et son panorama du Bosphore pris dans les années 1875-76 depuis la rive asiatique sont parmi ses oeuvres les plus importantes. Dans les années 1880, le studio de Berggren à Pera était connu des Scandinaves, Allemands et Autrichiens qui souhaitaient se faire photographier en souvenir de leur passage. En 1878, lors de la guerre russo-ottomane, il photographia les camps de soldats russes à Yeşilköy, la construction des chemins de fer anatoliens et l’ouverture de l’Orient-Express. Les photos de la fabrique de tabac de Cibali et celles prises avec l’officier de l’armée ottomane d’origine allemande Goltz Paşa dans un voyage en train passant par İzmit, Adapazarı, İznik, Bilecik, Eskişehir, Manisa, Soma, İzmir, Salihli, Akşehir, Konya, Ayaş, Gümbet et Kütahya ont une grande valeur documentaire. Lorsque la demande des touristes diminua, il gagna sa vie en vendant des clichés pour les revues. En 1914, l’ambassade d’Allemagne acheta une partie des archives qu’il vendait. Elles sont encore conservées à l’Institut archéologique allemand.

La photographie ottomane se développa dans de nombreux studios, avec de nombreux photographes. Les frères Gülmez, Nikolaos Andriomenos et bien d’autres… L’incendie de 1870 parti d’une maison de la rue Valide Çeşme et qui se répandit dans Tarlabaşı en détruisant la moitié de Péra marqua la fin de beaucoup de studios, parmi lesquels Paul Vuccino, Constantin Fettel, Tancrède Dumas, Mihran İranyan, Karakaşyan Biraderler, Jules Derain, Rafael Nazaret, Garabed Bağdasaryan, Jean Xanthopoulo, Dimitri Michailides, Mateos Papazyan, Antuan Zilpoşyan, K. Mozyan, F. Dussap, Stelios Konstantinidis, Konstantin Sofianos, Alkibiades Nikolaidis, Neoklis Meraklis, Kirkor Derarsen, Garabed Pabuçyan, Theodor Vafiadis et Mıgırdiç Çobanyan.

Dans les années 1860, l’enseignement de la photo dans les écoles militaires de l’Empire joua un rôle important dans la familiarisation des musulmans à cet art. Le lieutenant Hüsnü (1844-1896), Servili Ahmed Emin (1845-1892), Üsküdarlı Ali Sami (1867-1937), l’amiral Ali Sami, le colonel Ali Rıza, Hüseyin Zekai Paşa (1860-1919) furent parmi les photographes issus de ces milieux.